4 L'outil d'autodiagnostic

Cet outil représente la dernière étape de la méthodologie ici proposée. Il présuppose donc que l’utilisateur maîtrise les définitions liées à la GDoP et ait déjà une bonne idée du fonctionnement de son organisation. En effet, cet outil s’organise autour de différents axes qui vont chacun regrouper une série de questions permettant à son utilisateur ou utilisatrice de juger du degré de maturité de son organisation en matière de GDoP. Exhaustif et holistique, cet outil est donc là pour jauger d’un niveau de maturité en GDoP et également de structurer la gestion des données programmes future d’une organisation.

Nous recommandons d’utiliser cet outil à la suite des deux précédents car se saisir du logigramme permettra tout d’abord de se familiariser avec les termes et d’avoir des premiers éléments de réflexion sur les différents sujets, quand la cartographie donnera un aperçu plus global de la GDoP au sein d’une équipe, d’un département ou d’une organisation ; ce qui facilitera ensuite la prise de recul sur les sujets macro et/ou impliquant des interdépendances entre différentes parties prenantes.

La variété des différentes questions posées et le niveau d’information qu’elles présupposent exigeront un investissement en temps certain pour l’utilisateur. Son utilité sera limitée, si vous disposez de peu de temps pour réaliser l’autodiagnostic approfondi.

Pour cette raison, si vous n’avez besoin que de quelques éléments pour appréhender la GDoP ou si vous cherchez à vous renseigner, en particulier, sur un sujet spécifique, nous vous conseillons plutôt d’utiliser le logigramme.

En répondant à l’intégralité de ces questions, l’outil vous proposera un score dans chacun des cinq grands axes thématiques (données, organisationnel, outillage IT, RH, éthique), ce qui vous permettra d’identifier vos forces et vos faiblesses, et ainsi de structurer votre GDoP en vous appuyant sur les ressources mises en avant dans l’outil.

Enfin, faire remplir cet outil par plusieurs acteurs de la même organisation mais provenant de départements différents (équipes siège versus équipes opérationnelles par exemple) est une approche judicieuse. Cela permettra en effet de réaliser un comparatif des différents niveaux de maturité, et donc de la perception et diffusion du sujet en interne, élément crucial de l’harmonisation à terme d’une approche en gestion des données programmes.

Nous vous renvoyons ici pour découvrir et télécharger l’outil, qui contient un guide d’utilisation détaillé en onglet 1.