4.1 Étude sur les formations

TABLE DES MATIÈRES

• Améliorer les pratiques de formation en gestion des données programmes
  • Pourquoi s’intéresser à la formation en gestion des données programmes ?
  • En résumé, cette étude souligne que :

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Améliorer les pratiques de formation en gestion des données programmes

Pourquoi s’intéresser à la formation en gestion des données programmes ?

Dans son étude “Les données programmes : le nouvel eldorado de la solidarité internationale ? Panorama des pratiques et besoins des OSC francophones” publiée en septembre 2020, CartONG relevait que “selon les [professionnel·les interrogé·es], moins d’un quart des personnes en charge de la gestion de l’information (GI) au sein de leur OSC ont toutes ou en partie des compétences nécessaires aux postes qu’elles occupent”, impliquant des “lacunes des équipes en charge de la GI de différents types : à la fois méthodologiques, techniques et stratégiques. Celles les plus marquées portent sur l’aide à la sélection de solutions techniques, la protection des données, la capacité de former des collègues, la conception et la gestion de bases de données et, enfin, l’analyse des données.”

Pour ces raisons, CartONG a débuté une réflexion sur les compétences utiles en gestion des données programme (GDoP). Tout d’abord, en tentant de structurer différents ensembles de compétences, tel que présenté le Pack RH en Gestion des Données Programmes à destination des OSC de solidarité internationale. Cet outil est destiné à fournir un appui méthodologique aux OSC de solidarité internationale, via une identification formelle des compétences RH associées et la mise à disposition d’outils pratiques pour faciliter l’organisation, le recrutement et la formation sur le sujet.

En étudiant les freins à la montée en compétences des professionnel·les du secteur, cette étude s’intéresse surtout à la manière dont ils et elles se forment actuellement afin de fournir des recommandations aux OSC, aux instituts de formation, aux établissements de l’enseignement supérieur français et, directement, aux professionnel·les de la solidarité internationale pour initier et encourager une montée en compétence globale du secteur sur le sujet.

En résumé, cette étude souligne que :

Comment s’y prendre ? Il s’agit de :

• Renforcer les compétences de l’ensemble du secteur, en sensibilisant l’ensemble des profils aux enjeux de base.
• Ajuster l’offre de formation à un large éventail de besoins : des formations généralistes et des formations techniques adaptées à des profils variés. Il existe aujourd’hui une dichotomie entre ce que les acteur·rices souhaitent (maîtriser des outils et des techniques) et ce qui est utile dans leur travail et pour le secteur de la SI (recul critique sur la gestion et l’utilisation des données).
• Développer des contenus et des modalités de formation qui garantissent un apprentissage facile de tous·tes : contextualisé à la SI, dans les langues de travail du secteur, valorisant l’expérience acquise par la pratique.

Mais améliorer l’offre de formation seule ne permettra pas de renforcer la culture de la donnée.

• Cela doit aussi s’inscrire dans une structuration des OSC sur ces sujets : cadre stratégique, ressources humaines …
• … qui ne peut se faire que si les bailleurs de fonds s’emparent eux aussi du sujet pour soutenir les efforts des OSC.

Points d’attention

Dans le cadre de cette étude, nous avons cependant été confrontés à la diversité des profils et des situations (siège, terrain, contextes variés, équipe de mise en œuvre terrain ou managers, nationaux·ales ou expatrié·es). Au-delà des tendances générales, il est difficile d’analyser les besoins, les difficultés et les spécificités de chaque profil, notamment du personnel national pour lequel une étude à bien plus grande échelle aurait été nécessaire.

Cette étude est disponible ici (en français uniquement).