6 Comment communiquer autour de la visualisation
TABLE DES MATIÈRES
Les étapes suivantes abordent la manière de communiquer autour de votre visualisation. Pour ce faire, la boîte à outils fournira quelques perspectives générales à garder à l’esprit, ainsi que des conseils spécifiques pour communiquer dans le sens de la responsabilisation.
6.1 Considérations générales
D’abord et avant tout, il est essentiel de toujours adapter la communication au public. Pour ce faire, il faut comprendre le contexte du public ainsi que leur compréhension préalable des détails du contexte à l’étude, ainsi que leur culture des données. De là, votre objectif est de « raconter une histoire » avec les visualisations de données : en partant d’un contexte clair, que pouvons-nous tirer comme conclusions de ces données, et à quoi nous attendions-nous que les données ne nous aient pas dit ? Y a-t-il de nouvelles questions de recherche qui pourraient apparaitre sur lesquelles les données collectées ne donnent pas d’information probantes et que nous devrions chercher à comprendre lors d’une future collecte des données ?
Grâce à la visualisation des données, on prend une donnée quantitative et on la communique dans un visuel de la manière la plus facile à comprendre possible, permettant ainsi au public de se souvenir et d’appréhender les principaux points avancés. Par conséquent, les points mentionnés ci-dessus sont essentiels pour communiquer clairement la visualisation des données. Utilisez les bons graphiques et rendez-les compréhensibles en réduisant le fouillis !
6.2 Communiquer en vue d’être redevable
La communication des résultats aux personnes dont vous avez recueilli les données est essentielle dans un contexte de solidarité internationale. La communication des conclusions est essentielle pour établir une compréhension et des relations avec les communautés
Tout en favorisant la redevabilité envers les communautés touchées, la communication des résultats (y compris par le biais d’outils de visualisation) peut également être un exercice précieux pour la triangulation et/ou la confirmation de résultats intéressants ou inattendus. Par exemple, l’utilisation de visuels produits à partir de la collecte de données quantitatives dans les discussions de type focus groups peut être un outil pour favoriser l’échange et comprendre les complexités des corrélations, des schémas ou des valeurs aberrantes. Ceci peut par conséquent fournir plus d’informations sur les questions les causes (Pourquoi ?) associées aux schémas qui apparaissent dans vos données, tout en assurant la participation de la communauté au processus d’enquête quantitative.